Des heures à patienter dans les nuages
Précédemment, un post du blog expliquait que l'appareil expérimental était arrivé tôt dans la région parisienne. Vers 15 heures, il survolait déjà Auxerre, au sud de Paris, mais ne pouvait se poser pour plusieurs raisons. D'une part, de jour, la terre chauffe et la chaleur monte. Et «les zones les plus chaudes - le toit d’un hangar, une autoroute, une gare - vont générer des bulles d’air ascendantes qui risquent de déstabiliser l’avion». Ce danger s’atténue avec le coucher du soleil, expliquait Raymond Clerc, responsable de Mission sur le blog de l'aventure.
D'autre part, le trafic aérien est intense jusqu’à 21 heures au-dessus de l'aéroport Charles-de-Gaulle, près duquel le Solar Impulse devait passer. Une zone de trafic qui induit aussi de fortes turbulences, «la traînée générée par les ailes des avions pouvant se manifester plus de dix minutes après leur passage», ajoutait-il.
Ce vol ne sera pas homologué car l'avion, censé fonctionné uniquement à l'énergie solaire, a dû recharger 40% de ses batteries restant avec du courant conventionnel après l'échec subi samedi. Ce prototype a l'envergure d'un Airbus - 64 mètres - mais le poids d'une voiture, soit 1,6 tonne.Ses ailes sont recouvertes de 12 000 cellules photovoltaïques qui alimentent quatre moteurs électriques d'une puissance de 10 chevaux chacun. Le but final de l'équipe basée à Dübendorf, en Suisse, est de tenter un tour du monde en cinq étapes, vers 2013 ou 2014.
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